Du calice de la fleur au pot de miel du consommateur...
Le butinage
C'est le printemps, toutes les fleurs s'épanouissent les unes après les autres... Une armée de butineuses décolle et part à la recherche d'un précieux butin : le nectar. L'abeille est spécialement équipée pour prélever ce nectar tout au fond des fleurs. Au passage elle s'enduira les poils de pollen qu'elle ira disséminer peu à peu dans les autres fleurs. Une abeille peut butiner plus d'une centaine de fleurs par jours. A l'échelle d'une colonie, c'est plusieurs dizaines de milliers de fleurs qui sont visitées et fécondées. Nos abeilles stockent donc le nectar dans leurs jabots avant de le ramener à la colonies.
Chaque butineuse parcoure plusieurs dizaines de kilomètre par jour et s'éloigne parfois à plus de 5 km de sa ruche !
Le stockage dans la ruche
Une abeille peut butiner plus d'une centaine de fleurs par jours. A l'échelle d'une colonie, c'est plusieurs dizaines de milliers de fleurs qui sont visitées et fécondées. Nos abeilles stockent donc le nectar dans leurs jabots. Elles rapporteront ce précieux nectar à la ruche. Il y subira de multiples transformations par les autres abeilles avant de devenir miel. Lorsque le miel aura atteint sa forme normale et notamment un taux d'humidité idéal, l'empêchant de fermenter, il sera stocké dans les cellules, dans le corps de la ruche ou dans les hausses. Ces cellules seront fermées par les abeilles, à l'aide d'une membrane de cire (opercule). Cette "boite de conserve" sera ouverte en hiver ou lorsque les abeilles en auront besoin.
La récolte par l'apiculteur
L'apiculteur, par un grand travail d'observation, décelera le moment propice à la récolte qui est conditionné par deux éléments principaux : le changement de floraison (retirer les hausses de miel d'acacia, avant que le nouveau miel de ronce apporté par les butineuses ne crée un mélange de parfums), le fait que les cellules soient operculées (ce qui garanti un taux d'humidité idéal).
On enlèvera les hausses et on laissera le corps de ruche aux abeilles. Ces hausses seront transportées à la miellerie.
L'extraction
Chacune des hausses stockées comporte un certain nombre de cadres dont les cellules sont emplies de miel (généralement 9 ou 10 cadres). Il s'agira alors d'extraire le plus doucement possible le miel des cellules. La meilleure manière d'extraire ce miel portera sur l'utilisation de la force centrifuge. On placera donc les cadres un par un au sein d'un extracteur, dans un panier. Celui-ci sera mis en rotation très rapidement. Le miel sera alors propulsé en dehors des cellules.
La maturation du miel
Le miel sortant de l'extraction peut comporter certaines impuretés et surtout des micro-bulles d'air. La maturation permettra d'éliminer ces éléments. Il s'agira de laisser le miel pendant plusieurs jours dans une grande cuve. Naturellement, sans aucune intervention extérieure, les impuretés vont remonter à la surface. Il suffira ensuite de les enlever.
Pour améliorer sa qualité et vous offrir un produit irréprochable, le miel sera filtré plusieurs fois dans des tamis extrêmement fins...toujours à froid, toujours selon un processus naturel.
La mise en pot
Votre miel sera stocké dans des seaux spéciaux et attendra patiemment d'être mis en pot. On veillera à ce qu'aucune impureté de quelque sorte que ce soit n'ait troublé la qualité de votre miel. Un joli pot, une jolie étiquette et voilà votre miel entre vos mains !
Bonne dégustation !